Elle

Résurrection

Presque un an que je n’ai pas écrit. Pardonne moi, ma vie à été si mouvementée et à la fois si monotone…
comment l’expliquer ? je ne sais même pas…

J’avais juste besoin de parler, parler et encore parler. Mais je ne sais plus.

Le temps n’efface rien. Je pense toujours à lui. Mon père...enfin… mon géniteur.
Je crois que j’avais terminé mon précédent écrit en disant que je le détestais. Ou que je te demandais pardon à toi, maman, mon étoile, ma vie… Pardon d’avoir été la cause de ton incroyable attachement à lui.

Je ne voulais pas.

Il parait que tout à commencé quand je suis né, j’avais à peine un mois et mon père avait décidé dans un élan de colère inexpliqué de casser le nez de ma mère au dessus de mon berceau. Oui, c’est vrai. La classe ! (oui, il a toujours tout fait dans le grand art) !

Bref, je crois que c’était juste le début d’un long et désastreux parcours. Lui, Elles, Moi, Nous.
Papa… Papa… Comment te dire
Oui je t’ai toujours voué un amour encore inexplicable et parfois encore je me surprend à penser à toi, à ce que tu es devenu, bien qu’il y est toujours ce petit pincement au cœur. Je sais que tu n’existes plus. Tu es comme enterré.

Si tu savais comme je te hais. Si tu savais… je crois que tu serais en pleure chaque matin.

Sache que je n’ai rien oublié.
Lorsque tout à commencé, la première fois que tu l’as touchée, bien que je ne m’en souvienne pas, sache que tu avais déjà commencer à briser quelque chose de plus bien important que moi, Elle. Elle. Juste Elle.

J’ai longtemps pensé qu’il était normal qu’il se passe ce genre de choses chez moi, puis le jour ou j’ai compris que tu n’étais pas quelqu’un de normal, quand je l’a voyais pleurer, j’ai su. J’ai su qu’il ne fallait rien dire. Les autres n’auraient pas compris, non… il n’aurait pas su.

Les jours défilaient, puis les mois… il t’arrivait d’être adorable le matin et d’être le pire des connards le soir, mais sa, on devait s’y faire.

Je crois que j’ai des flashs encore et encore des moments qui m’ont le plus marquée. Enfin jusque là sa parait plutôt logique. Tu te souviens de la nuit ou nous avons du déménagée maman, Nina et moi pendant la nuit, parce que tu voulais nous tuer toutes les trois ? Non ? Moi, je m’en souviens.
Nous étions au salon et tu as commencé à t’énerver pour je ne sais quoi d’ailleurs, de toute façon, tu t’énerves dès que tu peux le faire. Mais j’men fou. Jm’en fou de toi.
Ce soir là j’ai pensé que nous ne sortirions plus jamais de chez nous. Que c’était la dernière fois. J’avais peur. Tu nous faisais peur.
Puis la police est venue, nous à déménagé en urgence dans la nuit dans le centre ville. Je me souviendrais toujours. Toujours.
Je regardais par la fenêtre de la voiture si tu ne nous suivais pas. Chaque minute passé dans ce véhicule sont encrées en moi et ne s’effaceront pas. Jamais, tu sais… Jamais.

Il me semble que tu n’as mi que quelques jours à nous retrouver, pourtant Lyon est immense, tu m’expliqueras comment tu as fais, peut être un jour, ou pas.

Je continuais malgré la distance de 30 km à me rendre dans l’école ou j’avais toutes mes amies d’enfance, ou j’avais ma vie, la première que tu m’ai ôtée. Les trajets devenant trop longs et éprouvant. Je changeais donc d’école. Pourtant la vie n’était toujours pas si simple. Tu te souviens du jour ou tu nous as retrouvées ? Si jamais, je peux te rafraîchir la mémoire. Je m’en souviens. Tu sonnais à l’interphone pendant des heures la nuit, nous ne pouvions pas dormir. Pas une seule seconde tu n’as arrêter d’appuyer sur ce foutu bouton. Jusqu’à ce qu’elle accepte de te reprendre à la maison parce que tu nous faisais de la peine… Puis c’est vrai, tu nous manquais, à l’époque. T’avais juré que tu changerais pour nous. Tu mentais.

Oui, je te déteste toujours autant.